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Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/277

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« Ne vous allarmez pas, lui dit-il, en voyant devant vous celui que vous avez cru votre ennemi. Jamais il ne le fut volontairement, et soyez assuré que maintenant il vous protégera au péril de sa vie. Mais pour votre salut et le mien, il est indispensable que je vous quitte à l’instant. — Ne craignez rien, personne ne troublera ici votre solitude, et comptez que vous me reverrez bientôt. »

Après avoir allumé la lampe, il se disposa à partir.

« Oh ! ne me quittez pas, s’écria Lauretta, en s’attachant à son habit. »

« Au nom du ciel, ne me retenez pas. Il y va de votre vie. — Si par hasard vous entendiez des pas, éteignez la lampe. — Que les anges veillent sur vous ! »

À peine eut-il prononcé ces derniers mots, qu’il se hâta de fermer la porte. Lauretta l’entendit s’éloigner.

Pendant quelques minutes, elle resta à la place où Ralberg l’avoit laissée.