Aller au contenu

Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/279

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

quiétude. Le sourire de la satisfaction siège sur ses lèvres. — Et mon nom ! par quels moyens peut-il l’avoir appris ? Comment expliquer tant de mystères ? »

Ses yeux avoient été, pendant ce monologue, fixés sur la terre. Elle les leva alors. Le premier objet qui frappa sa vue fut la lampe, et presqu’aussi-tôt elle apperçut auprès de cette lampe, sur la même table, un poignard !

Son sang se glaça. — « Je me ressouviens parfaitement que ce poignard n’étoit pas sur la table, lorsque je suis entrée dans cette chambre. Ainsi nul doute qu’il n’y ait été placé par Ralberg. — Il m’a déclaré qu’il défendroit ma vie au péril de la sienne. — Il sait donc qu’on doit attenter à ma vie. — Alors pourquoi me laisser dans un lieu, où je suis menacée d’un si grand danger ? — Et si réellement il veut me protéger, pourquoi me laisser sous les yeux cet instrument de mort ? — Je le