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Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/281

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entendit les pas précipités de quelqu’un qui s’avançoit vers sa chambre. — Elle se rappella sur-le-champ, que Ralberg lui avoit recommendé d’éteindre, sa lampe. Mais elle n’en eut pas le courage. — Elle s’imagina que son meurtrier, craignant de ne pouvoir supporter la vue de sa victime se débattant contre la mort, vouloit consommer son forfait dans les ténèbres.

La clef fut alors mise dans la serrure. Lauretta se jeta en bas du lit sur lequel elle s’étoit assise. La porte s’ouvrit, et Ralberg entra. — Après avoir déposé sur la table un petit panier qu’il avoit apporté, il ferma la porte, et prenant la main de Lauretta, il lui parla ainsi :

« Vous ai-je bien entendue cette nuit dans le bois ? N’avez-vous pas avoué que vous étiez Lauretta Byroff, après que je vous ai en appellée par ce nom ? »

« Je l’ai avoué. »

Ralberg alors tira de sa poche le cru-