Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/282

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cifix d’ivoire que Lauretta portoit ordinairement à son col, attaché au colier de perles, donné à sa mère par son grand père, le jour de son mariage avec le comte Byroff.

« Ceci est donc à vous, dit Ralberg, en le lui présentant. »

« Oui, c’est à moi, répondit Lauretta, avec empressement. Je me souviens que je le laissai dans la tour du château, et depuis j’en ai souvent pleuré la perte. »

« Il vous est donc bien cher ! »

« Autant que doit l’être le dernier présent d’une mère mourante. »

Lauretta ne put prononcer ces derniers mots, sans verser des larmes. Ralberg soupira, et mit un instant ses mains devant ses yeux.

« Où votre mère est-elle morte ? »

« Au couvent de Sainte-Hélène. »

Ralberg reprit la main de Lauretta, et avec un accent déchirant, il s’écria : « Quel est votre père ? »