Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/289

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dente dans cette chambre, et il lui dit de le suivre le plus promptement possible.

Le comte étoit déjà à la porte de la chambre, lorsque, retournant en arrière, il prit le poignard sur la table, l’attacha à sa ceinture, ordonna une seconde fois à Lauretta de le suivre de près et sans bruit, et marcha devant elle.

Lauretta suivit en silence les pas de son père. Elle vit, à la lumière de la lampe, portée devant elle par le comte, qu’il la reconduisoit par le même chemin qu’elle avoit suivie avant d’arriver au triste séjour où elle avoit passé des heures si cruelles. Elle remarqua que la main de son père trembloit, et que sa physionomie exprimoit l’inquiétude et la crainte.

Sorti du souterrain, le comte Byroff jeta la lampe par terre pour l’éteindre, et ayant refermé l’entrée de la caverne, il détacha un cheval qui avoit été