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Page:Lathom - La Cloche de minuit v2.djvu/30

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bre, le comte me demanda si j’avois remarqué ce qu’il avoit fait.

» Je lui répondis qu’oui, et je le priai de me dire quels étoient ses motifs pour en agir ainsi.

« Le comte de Cohenburg, répondit-il, se rendra certainement, ce soir, à cette invitation. Il faut nécessairement qu’il passe dans une rue étroite et obscure, pour se rendre chez ma sœur, lieu du rendez-vous. C’est maintenant votre affaire de chercher des agens qui l’attendront dans cet endroit. Il ne sera pas difficile d’en trouver sur lesquels nous puissions compter. — Nous quitterons la ville à l’heure que j’ai précédemment fixée pour notre départ. Ainsi les soupçons ne pourront tomber sur nous, et le sang de votre rival effacera votre deshonneur. »

» J’entendis prononcer ces derniers mots avec des sentimens bien différens de ceux dont j’aurois probablement été