Page:Latil - Les Éphémères, 1841.djvu/50

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Barde brillant de la littérature,
Je vais chanter et l’hymen et l’amour :
Ah ! prête-moi ta voix suave et pure
Pour fêter ce beau jour.

Jeunes époux, qu’une amitié fidèle
Joigne à vos feux ses soins les plus touchants :
Car trop souvent l’amour, vive étincelle,
Brille, pâlit et meurt en peu d’instants.
J’ai comme vous senti ce doux délire
Que vous puisez dans votre tendre amour ;
Mais il n’est plus….et l’amitié m’inspire
Un chant pour ce beau jour.

Soyez amants après le mariage,
Que le désir réside en votre cœur.
L’espoir riant aujourd’hui vous présage
Des jours bien doux filés par le bonheur.
Ah ! que jamais la froide indifférence
N’aille en votre âme établir son séjour,
Et fiez-vous à la douce espérance
De refléter ce jour.