Page:Latil - Les Éphémères, 1841.djvu/82

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Grâce au ciel mon malheur passe mon espérance
(J. Racine)

Que la nuit paraît longue à la douleur qui veille !
(Saurin)

Alors je suis tenté de prendre l’existence
Pour un sarcasme amer d’une aveugle puissance,
De lui parler sa langue, et, semblable au mourant
Qui trompe l’agonie et rit en expirant,
D’abîmer ma raison dans un dernier délire,
Et de finir aussi par un éclat de rire.
(Harmonies)