Page:Latil - Les Éphémères, 1841.djvu/83

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LE DÉLIRE


 
Toi qui suspends les pleurs, absorbe la souffrance,
De l’être malheureux unique jouissance,
Sommeil consolateur, verse-moi tes pavots !
Un délire infernal me ronge, me dévore !
La nuit va s’écouler, bientôt la douce aurore
Éclairera mes maux !