Page:Latocnaye - Promenade d’un Français dans la Grande Bretagne, 1795.djvu/26

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alle. Je me rapélle de quelques unes, que je crois que vous ferez bien aise de voir, quoiqu’au fait elles n’ayent pas grand sens ; mais ce qui n’est pas bon a dire, comme vous savez, on le chante ; et chanté par un chorus de cent ou deux cent personnes, en poursuivant le chemin qui doit les conduire a ce qu’ils désirent, ne laissent pas de faire un grand effet. — En voici une :

  Vive Antoinette ;
Français vive Louis.
La blanche aigrétte
Du plus grand des Henris,
Nous promet la défaite
Des badauds de Paris.


Une autre disait :

De notre maitre
Chantons l’auguste sœur.
Dieu la fit naitre,
Dans ces temps de malheur,
Tout éxprès pour être
L’ange consolateur.


Et la fin de toutes ces chansons des cris de Vive le Roy. Nous marchâmes, sans nous arrêter,