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Page:Latocnaye les causes de la révolution.djvu/152

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royaume et étaient venus offrir aux princes tout ce qui leur restait .... leur courage.

Cet ésprit de mecontentement, résta longtemps comprimé par la force, la crainte et peutètre même l’indifférence, quand on laissait le paysan tranquille, il se montrait par intervalle, aussitôt que les novateurs, faisaient ou ordonnaient quelques choses contre les manieres aux quelles ils avaient été accoutumés. En 1792 pendant la campagne, il y eut un petit soulévement en faveur de la royauté, qui sa calma apres le retraite du duc de Brunswick. Au massacre du roy, en 1793, les ésprits irrités furent au moment d'éclater mais furent, à ce qui semble, retenus par les chefs d'une insurrection considérable qui se méditait alors, st qui von, laient lui donner par l'ensemble dee provinces, une apparence plus formidable.

Malheureusement la mort du chef † de cette vaste conspiration prévint son entier effet, et par la déoouverte qu’elle occasionna, força d'agir plus tôt qu’on aurait désiré et avant que tous les préparatifs soient faits. En Février 1793, la Convention envoya des commissaires, pour forcer les jeunes gens des différentes paroisses, d’obéir aux requisitions forcées, qu’elles faisait alors.


Mr de la Rouèrie.


Le Vendéen, tres attaché au sol qui le nourrissait, dans le tems de la monarchie, ne s’en écartait presque jamais : il est inoui le petit nombre de soldats, qui sortaient de ce pays si peuplé. On doit bien entendre qu’avec les