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Page:Latocnaye les causes de la révolution.djvu/159

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article, (s’il vrai qu’on en eut fait mention,) le jeune prince, mourut presque tout à coup dans sa prison.

Plusieurs chefs des Chouans, et de l’association Vendéenne furent arrêtés, et mis à mort ; Charette alors, vit bien que la paix délusoire, que l’on avait fait avec lui, n’était que pour l’attirer dans le piege et se défaire de lui, sans avoir la peine de le combattre. Il declara la guerre lui même et la fit avec quelques succès. Ce fut à cette époque que l’on fit l’expédition de Quiberon : la disposition du peuple dans cette province, et la fatigue que tous les individus de la nation Française avaient des troubles, semblaient présager de grands succès aux royalistes ; malheureusement, l’on commit la faute de ne se pas jetter sur le champ dans l’intérieur et de ne pas joindre les Chouans, qui ont été capables de se soutenir seul, plus de six mois après qu’elle eut été manqué. Ils n’avaient pas besoin de troupe, mais un renfort d’officiers et de munitions eut augmenté leur forces, et les eut mis dans le cas de braver tous les efforts de la république. Une confiance aveugle et folle fit aussi négliger de se concerter avec Charette : on voulut former un corps d’armée au moment même du débarquement et cela a été la cause de la ruine totale.

Stoflet fut livré et fusillé cinq où six mois après : le brave Charette * lui même poursuivi, réduit à se cacher,



Charette, était d’une famille respectable dans le pays ; il y en avait plusieurs branches, qui toutes portaient des surnoms différents pour se distinguer ; la branche du héro de la Vendée, s’appellait Charette contry. Le président Charette de la gacherie, qui mourut quatre ans avant la révolution et emporta avec