Page:Latocnaye les causes de la révolution.djvu/189

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fais de m’enrôller dans leurs volontaires, où comme étranger, je n’avais que faire ! — L’aimable situation, d’être maltraité dans un pays comme démocrate, et d’être confisqué et guillotiné dans l’autre, comme aristocrate !

Je crois plus à propos, de faire Adisson répondre aux billevesées des gens, que de le faire moi même.

We took up arms, not to revenge ourfelves,
But free the common-wealth : when this end fails,
Arms have no farther use : our country’s cause
That drew our swords, now wrests ’em from our hands.
. . . . . . . . . . . .
’Tis time to sheath the sword, and spare mankind.

Les puissances étrangeres semblaient elles mêmes entretenir de tout leur pouvoir, l’enthouriasme qui régnait parmi les émigrés : l’impératrice de Russie, et le roy de Suéde, envoyerent aux princes une ambassade solemnelle, ainsi qu’on l’eut pu faire au roy ; la noblesse fut voir les ambassadeurs conduite par ses chefs et reçut d’eux des compliments flatteurs, la part de leur souverains réspéctifs. L’on crut devoir répondre, et l’on écrivit une lettre dans le style chevaleresque, à l’impératrice de Russie et au roy de Suéde.

Tous les nouveaux arrivés étaient présentés à l’Electeur de Trêves, qui recevait publiquement une, où deux fois la semaine, et traitait tout le monde avec une bonté, que l’on ne doit pu oublier. Les princes recréérent à Coblence tous les corps militaires qui composaient la maison du roy,