Les ruines dans l’Ouest de l’Irlande, sont d’un style d’architecture absolument différent de celles de l’Est, qui sont communément très petites, pendant que celles de cette partie sont de la même grandeur et de la même forme, que les Eglises Gothiques sur le Continent.
En faisant refléxion à la quantité prodigieuse de ruines d’Eglises et d’Abbayes, et aux richesses immenses qui restent encore au Clergé de la Religion établie, on serait tenté de croire que l’isle entiere appartenait autrefois aux Prêtres, car si le Clergé Anglican faisait valoir ses terres lui-même, j’imagine que sa part, n’irait pas tres loin de la moitié. La maniere dont ces terres sont affermées l’en empêche : aucun bénéficier ne peut louer son terrain pour plus de vingt et un an, mais ce temps est bien long, pour un homme qui est déjà sur le retour et qui est pressé de jouir, ou de faire quelques fonds afin de pourvoir à sa famille. Pour réparer cela autant que possible, l’Evêque où tout autre bénéficier, renouvelle tous les ans son bail avec son fermier, à condition, qu’il lui donnera, ce que nous appellons, un pot de vin, qui lui met une certaine somme dans la poche et le fait patienter. Tout Ecclesiastique qui prend possession de son bénéfice, est sùr d’après cela, de trouver la ferme renouvellée de l’année d’auparavant et est, en quelque façon, obligé de suivre la même méthode. Je fuis convaincu qu’il y a certains Evêchés, qui ne sont pas ainsi affermés à la dixieme partie de leur valeur et qui produiraient à un renouvéllement de ferme, des sommes de cinquante, soixante, où même cent