Page:Laurenceau - Le Petit neveu de l'Arretin, ouvrage posthume trouvé dans le portefeuille de son grand oncle, BnF Enfer-373, 1800.djvu/34

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Toi qui, pour cultiver les fleurs du beau discours,
Dans les bordels du Pinde as suivi tous tes cours,
Qui, de l’art du fouteur fais ton étude unique,
Connais à fond la chose et chaque mot technique ;
Dis quels brillans assauts, quels célèbres combats
Soumirent de Didon le cœur et les appas :
Lève un coin du rideau que fit baisser Mécène ;
Qu’à l’œil du spectateur chaque acteur reste en scène,
Et sur tous les objets de ce riant tableau
Viens, catin du Parnasse, apporter ton flambeau.

À peine les amans sont entrés dans la grotte,
Qu’en leur cerveau troublé maint désir déjà trotte ;
Bientôt le ciel fut calme et la nuit disparut ;
Mais si l’air est en paix, l’ardent couple est en rut,

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