Page:Laurenceau - Le Petit neveu de l'Arretin, ouvrage posthume trouvé dans le portefeuille de son grand oncle, BnF Enfer-373, 1800.djvu/98

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Le premier vit sur son chemin ;
Au-devant de tes coups il vole,
Agité des doux mouvemens
De Systole et de Diastole.
Viens à mes vifs trémoussemens
Mêler de tes transports la brûlante énergie :
Mais il est sourd à ma voix,
Et dans une sale orgie,
Il investit de mes droits
Des garces de tabagies
Qu’on loue à six francs par mois.

Que maudit soit le jour où j’eus le goût fantasque,
Le sot goût d’essayer de ton vit maigre et flasque,
Où je lui prodiguai, ravalant mes appas,
Les honneurs de mon con qu’il ne méritait pas.
Au caprice d’un vit, s’il fallait me soumettre,
Mes beautés pouvaient se promettre
L’hommage solide et brillant
Des priapes fameux dans le monde galant,
Ou par leur industrie, ou par leur diamètre ;