C’est dans ce cadre que vont se dérouler pendant sept ans les évènements dont nous avons entrepris de rappeler le souvenir. C’est là qu’au moment même de l’arrivée des deux Reines s’engagèrent ces fameuses négociations, but du voyage de Catherine et si ardemment désirées par elle.
La Reine-Mère cependant ne les mena point avec autant de célérité qu’elle l’aurait voulu. Il lui fallut attendre encore près de deux mois avant d’arriver à ses fins.
Mais reprenons sa correspondance, qui est le guide le plus sûr que nous puissions trouver ; et, résumant le plus sommairement que nous pourrons ses lettres d’une prolixité extrême, arrivons à demêler pendant ces quinze derniers jours de décembre son itinéraire, en même temps que celui, un peu plus difficile à déterminer, de sa fille Marguerite.
Du 16 au 22 décembre, séjour à Nérac avec tout son train.
Le 18, Catherine écrit, toujours de Nérac où elle est avec sa fille, une lettre à Monsieur de Bellièvre au sujet des affaires de Normandie[4].
- ↑ Voir : Faits d’armes de Geoffroy de Vivans par Ad. Magen. Agen, 1887.
- ↑ Acte publié in extenso par M. le comte Baguenault de Puchesse, t. vi, p. 413. Appendice.
- ↑ Lettre de Catherine du 16 décembre. Fonds français, no 3308, fo 113. — Cf. : t. vi, p. 173.
- ↑ Idem. Fonds français, no 15905, fo 212. Cf. : t. vi, p. 177.