Aller au contenu

Page:Lauzun - Le Château de Bonaguil en Agenais, 1897.djvu/158

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
140
LE CHÂTEAU

Baptiste Augier, prêtre et curé de Las Treilles et Bonneguil, demeurant audit Las Treilles et le sieur Jean Bidou de Mason, bourgeois, habitant dudit Blanquefort, signé à l’original avec ladite dame ledit sieur Caulet et moy, notaire royal, susdit et soussigné qui l’ay receu et faict controllé au bureau de Moissac, le 4 mai 1761, parle sieur Feyt, commis audit bureau qui reçut 95c, et renvoya le 100c au bureau de Fumel, comme se justifie audit original, duquel le présent a été extrait.

Daunac.

Examiné au bureau de la recette générale des domaines et bois, reçu vingt livres pour l’ensaisinement et deux mille livres pour les lods et ventes au douzièsme, pour la remise d’un cinquièsme, sur la somme de 30c, valeur des immeubles, dont quittance. À Bordeaux, le 23 novembre 1769.

De Messailles.

Contrôlé l’ensaisinement pour Me Mars, contrôleur général des domaines et bois en exercice, la présente année. Reçu dix livres à Bordeaux, le 23 novembre 1769.

Maigné.

IX
TESTAMENT
DE DAME MARGUERITE DE FUMEL, COMTESSE DE GIVERSAC.
DU 1er DÉCEMBRE 1788.
(Archives départementales de Lot-et-Garonne. — Série E, 22. — Papiers de Fumel.)

Au nom de Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit ainsi soit-il. C’est ici mon testament clos et mistique, contenant la disposition de mes biens que je veux être exécutée à mon décès et dont la teneur suit :

Ce jourd’huy premier du mois de Décembre mil sept cent quatre vingt huit, étant en mon château de Bonneguil, paroisse dudit lieu où je fais ma demeure ordinaire ; je, Marguerite de Fumel, douairière de Messire Emmanuel seigneur et comte de Giversac, considérant qu’après l’affaire du salut de mon âme, la disposition de mes biens est une des principales choses dont je dois m’occuper, j’ay résolu de tester dans la forme de testamen mistique ; et pour cet effet, après m’être retirée