jeune Siegfried, le chef-d’œuvre de l’avenir ». Au-dessous on lit une inscription dont voici la traduction : « Ici, où mon imagination a trouvé la paix, que cette maison soit appelée par moi la paix de l’imagination. »
C’est dans l’enceinte même de la propriété, à l’endroit
choisi d’avance par lui, que le Maître dort son dernier
sommeil, tout près de ceux qui l’ont tant aimé et qui ne
vivent que pour vénérer et glorifier sa mémoire. Le
dimanche matin on peut, accomplissant un pieux pèlerinage,
pénétrer jusqu’à la tombe sévère et nue, par la grille
alors ouverte, qui donne sur la promenade de la ville, un
beau parc planté d’arbres séculaires.
L’abbé Liszt repose non loin, au cimetière de Bayreuth, dans une chapelle encore encombrée des témoignages de regrets de ses nombreux fanatiques. La mort l’a surpris