Aller au contenu

Page:Lavignac - Les Gaietés du Conservatoire.djvu/101

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
95
LES GAIETÉS DU CONSERVATOIRE

à des discussions sans fin, à des parallèles et des comparaisons absolument oiseuses, car il n’y avait en vérité aucune comparaison à établir entre deux artistes si dissemblables : Planté, l’impeccabilité de l’exécution, la virtuosité poussée à ses extrêmes limites ; Rubinstein, la profondeur philosophique, le mépris du détail ; Planté, le pianiste le plus consciencieux qui ait jamais existé, auquel il n’échappait pas un cent-vingtième de fausse note dans une série de six concerts ; Rubinstein, qui, avec sa griffe de lion, vous plaquait imper-