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Page:Lavignac - Les Gaietés du Conservatoire.djvu/34

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LES GAIETÉS DU CONSERVATOIRE

Auber ne disait rien. Le ministre non plus. Ils écoutaient le travail…

Soudain, un cri effroyable, rauque, guttural, se fait entendre à l’une des fenêtres du premier étage. Le ministre, bien que courageux et ayant souvent visité des maisons de fous, fait un bond en arrière ; Auber, très calme, lui dit : « Ne craignez rien, Excellence, c’est un ténor qu’on saigne. »