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cercle qui entoure son homme, se redresse, tire l’épée, frappe, dégage le chevalier et rejoint son poste de repos, accablé de coups, mais invulnérable sous son armure.

Cependant, au centre, le roi de France est en grand péril. L’énorme masse des piétons flamands pénètre en coin à travers les milices françaises, et s’approche de Philippe, que l’empereur s’apprête à charger. Alors, pendant que le roi, avec une partie des siens, tient tête aux communiers, Guillaume des Barres et d’autres chevaliers, traversant ou tournant l’infanterie flamande, vont se placer derrière elle, face à Otton qui la suit. Étrange mêlée ! Philippe avait devant lui les fantassins flamands, au delà Guillaume des Barres, qui