Page:Lavisse - La Bataille de Bouvines, paru dans le Journal des débats, 13 et 16 décembre 1888.djvu/47

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Ce prélat, à sa façon, observait les lois de Sainte Église. Pas plus que Guérin de Senlis, il ne portait l’épée, qui verse le sang : il tenait une masse d’armes et son bras était assez fort pour la lever, l’abaisser, la relever et l’abaisser encore. Chaque coup tombant comme un boulet broyait un crâne ; la masse d’armes agissait comme le canon, un canon qui avait un mètre de portée. Le fort évêque cassa ainsi, selon le mot de l’Écriture, la tête de beaucoup, entre autres