Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/154

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îi^ Précis historique de cette même atmofphère; en quelques minu^ tes j on parvient par ce procédé à la charger de deux fois fon volame d'air. On peut encore produire le même effet en rempliflant un bocal d'air fixe dans une brafferie , & en le renverfanc dans une jatte pleine d'eau ; infenfiblement l'eau abforbe de dillout l'air fixe, & monte à mefure dans le bocal : cette méthode eft très-commode pour unir l'air fixe à toute forte de liqueurs; on peut s'en fervir pour redonner de la force aux vins épuifés & aux liqueurs fpiritueufes qui foi- blilTent.

L'eau, d'après les expériences de M. Priedley; ne peut abforber la totalité de l'air dégagé d'une effervefcence ou d'une fermentation : quelque pur qu'il foit, il refte une portion dans laquelle les corps enflammés ne peuvent brûler, mais qui peut fervir cependant à la refpiration des animaux.

On a déjà vu , d'après les expériences de M, Haies , qu'un mélange de foufre & de fer placé fous une cloche de verre renverfée , diminuoit le volume de l'air qui y étoit renfermé. M. Priefiley a obfervé que la même diminution avoit lieu lorfqu'on employoït l'air fixe au lieu d'air ordi- naire ; & ce qu'il y a de plus merveilleux , c'efl; que l'air f^XQ qui a ainfi diminué de volume, na

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