Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/155

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SUR LES ÊMâNATiONS ELASTIQUES, îlf

paroît plus écre nuifible aux animaux , ni dilTérer de l'air commun. M. Prieftiey croit pouvoir con- clure de ces obfervarions que l'air fixe peut rede- venir air ordinaire en lui rendant du phlogirti-*, que.

M. Prieftley a aufli répété la plus grande par- tie des expériences de M. Cavendish fur la vertu didolvante de l'eau imprégnée d'air fixe ; il a obfervé , comme lui, qu'elle diflblvoit aifément le fer, qu'elle ne diffolvoit pas complettement le favon , qu'elle changeoit en rouge la teinture bleue du tournefol. Cette dernière obfervation fembleroit annoncer qu'elle contient quelques portions d'acide ; on verra cependant , dans la fuite , des expériences qui contredifent cette opinion. L'eau, ainfi imprégnée d'air fixe, le laide échapper aifément par la chaleur , par la congellation , de dans le vuide de la machine pneumatique.

Pvl. Prieftley a été curieux de connoître par lui-même l'effet de l'air fixe fur les animaux : ceux qui le refpirent, meurent fur le champ ; il a remarqué que leurs poulmons étoient blancs de affailTés , & il n'a pu appercevoir en eux aucune autre caufe de mort. Les infectes , comme les papillons, les mouches, perdent bientôt le mou^

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