Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/157

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SUR LES Émanations j^laî^tk^uïs. Ï17 par la fermentation , M, Prieftley rend compte des expériences qu'il a faites fur des portions de l'air de l'atmofphère qu'il a renfermées fous des cloches de verre, & dans lesquelles il a fait brûler des chandelles ou du foufre.

L'air, ainfi renfermé, diminue environ d'un quinzième ou d'un feiziéme de fon volume , & cette diminution n'eft, fuivant M. Prieftley, que le tiers de celle qu'on peut opérer , foir par la refpiration des animaux , foit par la corruption des matières animales ou végétales , foit enfin par la calcination des métaux , ou par le mélan- ge de foufre & de limaille de fer. Une circonf-; tance finguliere , & qui pourroit jetter quelque jour fur ce phénomène; c'efl: que cette diminu- tion n'a pas toujours lieu fur le champ ; on eft quelquefois obligé pour l'opérer , de laver plu- fieurs fois l'air , de l'agiter avec de l'eau ; la partie fixe s'y combine , & ce n'eft qu'alors que la diminution a lieu.

Cette diminution, fuivant Al. Prieftîey, e^t encore prefque nulle quand l'opération fe fait fous une cloche plongée dans du me cure, parce qu'il ne fe trouve alors aucune fubftance en état d'abforber l'air.

Ces expériences de M, Prieftîey confirment ce,

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