Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/174

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��Î3^ Précis histori(^ue

quand on le mêle avec Tair commun , de prendre une couleur rouge orangé foncée , &; de produire une forte chaleur j en même temps le mélange diminue cenfidérablement de volume.

M, Piieftley prétend que c'eft principalement à l'air commun qu'appartient cette diminution ; qu'elle ne lui appartient point cependant en ptalité , mais que l'air nîtreujf y contribue pour quelque chofe. Il le prouve par la diminution plus pu mqins grande qu'il a éprouvée dans le volume des deux airs fuivant les différentes pro- portions dans lefquelles il les a mélangés, Lors^ par exemple , qu'il a mêlé une mefure d'air nî- treux avec deux d'air commun., au bout de quel- ques minutes , dy lorfque l'effervefcence a été paiïee , le volume total , au lieu d'être de trois mefures , ainfî qu'il auroit dû l'être, en raifon de la fomme des volumes , ne s'eft trouvé , au contraire , que de deux mefures moins un neu. yiéme , c'eft-à dire moindre d'un neuvième de mefure que la quantité d'air commun qu'il avoie introduite dans le mélange. Lorfqu'au contraire il a employé plus d'air nîtreux que d'air com- mun ; il a réfulté du mélange un volume moin- dre que les deux réunis , mais plus grand que |"i!étoit celui de l'air nîcjeux j ce qui parqîç 4

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