Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/175

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

SUR LES Émanations élastiques. 137 M. Prieftley ne pouvoir s'expliquer qu'eu fuppo- fant la plus forte diminution de la part de l'air commun.

M. Prieftley a encore eflayé de mêler vingt parties d'air nîtreux avec une partie d'air com- mun : la diminution a été d'un quarantième , c'eft-à-dire , de moitié du volume de l'air com- mun : or comme on a vu plus haut que la dimi- nution de l'air commun dans tous les cas , n'ex- cédoit jamais un cinquième ou un quart tout au plus, il s'enfuit que tout l'excédant de la dimi- nution doit être attribué à l'air nîtreux.

La proportion de deux tiers d'air commun contre un tiers d'air nîtreux eft à-peu-près celle qui donne le point de faturation. Si lorfqu'on eft parvenu à ce point , on ajoute de nouvel aie nîtreux , il n'y a ni rougeur ni efFervefcence , & le volume total demeure exactement égal à la fomme de chacun des deux en particulier.

11 y a toute apparence que l'eau qui fert à renfermer l'air fous la cloche dans ce mélange , abforbe une portion de l'air; en effet, la dim^inu- lion de volume eft moindre , lorfqu'on fubftitue du mercure \à l'eau. Deux parties d'air commua contre une d^'air nîtreux , donnent alors , par leut i^ombinaifon , deux parties & un feptiéme , au^

liv

�� �