Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/186

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j^6 Précis historique aucune diiTolution métallique. Il eft aifé de juger ; d'après cela, que l'eau imprégnée de cette vapeur, n'eft autre chofe que de refprit-de-fel , & qu'elle en a toutes les propri'^tés.

M. Priediey s'efl: affuré que cette vapeur élafli- que étoit beaucoup plus pefante que l'air : 2 grains -^ d'eau de pluie peuvent en abforber trois mefures capables de contenir une once d'eau chacune ; après quoi l'eau pefe le double, & fe trouve augmentée d'un tiers de fon volume. Cette même vapeur a , fuivant M. Prieftley , une très- grande difpofition à s'unir au phlogiftique ; elle Tenleve à toutes les autres fubftances , & for- j me avec lui un air inflammable. Cette circonftan- i ce porte M. Prieftley à croire que l'air inflamma* j ble n'efl: qu'une combinaifon d'une fubftance acide en vapeurs avec le phîogiftique 3 il s'eft j encore confirmé dans cette opinion , parce 1 qu'ayant verfé fur cette vapeur de l'efprit de-vin, j de l'huile d'olive, de l'huile de thérébentine, & | y ayant mêlé du charbon , du phofphore , même ^i du foufre , il a en a réfulté de l'air inflammable : !' cette dernière expérience fembleroit annoncer j| que l'acide marin , dans cette circonftance , a la puiflance de décompofer le foufre.

M. Prieftley a encore fufpendu dans cette

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