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Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/212

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ÎÏ72 Pkécis historique On fe rappelle qu'il confifte en deux bouteilles qui communiquent enfemble par un tube de verre lecourbé. Cet appareil , tel que s'en eft fervi M. Macbride , a le grand inconvénient de ne permettre d'opérer que fur de l'air fixe mélangé avec une quantité très-notable d'air de l'atmof- phère , & cette circonftance a engagé M. Bue- quet à y faire quelques changemens. Il y a ajou- té des robinets ; il l'a difpofé de manière à pou- voir fe vifFer à la machine pneumatique; enfin, il a coupé l'une des bouteilles par le milieu , afin que la partie fupérieure pût fe dévifler , & qu'on pût y introduire un baromètre d'épreu- ve. M. Bucquet a appelle bouteille des mélan- ges , celle deftinée à recevoir les fubftances qu'il devoit combiner enfemble pour produire del'air; il a appelle bouteille de réception , celle deftinée à recevoir les fubftances qu'il fe propofoit d'ex- pofer à l'émanation de l'air dégagé.

Il a réfulté des exprriences faites avec cet j appareil , que l'air dégagé de tous les acides fans exception , combiné foit avec la craie , foit avec les alkalis , étoit abfolument le même ; il a feule- ment obfervé que celui tiré de l'alkali volatil confervoit une odeur de viande pourrie : il a trouvé de même une identité très-parfaite enti'e

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