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^210 Du FLUIDH ÉLASTIQUE FlxS

dente Expérience, Cette eau avoit un goût aîgrô- let extrêmement fenfible , & plus confidérable, à ce qu'il m'a femblé que n'a celle faite par le procédé de M. Prieftley.

Y ayant plongé l'aréomètre d'argent , repré- fenté figure 6 , le fluide déplacé s'eft trouvé peferp onces i gros 13 grains à la température de ip degrés | ; le même volume d'eau diftillée à pareille température ne s'eft trouvé pefer que 5^ onces I gros 1 1 grains ^. La différence eft de I grain \ ; d'où il fuit que la pefanteur fpéci- £que de l'eau imprégnée d'air fixe eft à celle de l'eau diftillée dans le rapport de 1000332 à 1000000.

La même eau , ayant été agitée & battue en ji la verfant cinq à fix fois d'un vafe dans un autre, li a perdu fon goût aigrelet : foumife enfuite à | l'épreuve du pefe- liqueur , le volume d'eau dé- placé s'eft trouvé de p onces i gros 1 1 grains j , c'eft-à-dire , fenfiblement le même que celui de l'eau diftillée.

Il eft probable qu'en répétant cette Expé- rience pendant un temps froid , on parviendroic à charger l'eau d'une beaucoup plus grande quantité de fluide élaftique; mais je réferve cette^ Expérience pour une autre faifon.

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