Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/265

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

t>AKS LES ALKALIS FIXES ET VOLATILS. 22 J

tufli cauftique qu'il eft poilible , en employer plus que moins. Si , au lieu de chaux éteinte , on {ç fervoit de chaux-vive , il fuffiroic d'employer parties égales ; on a vu , en efl'et , par l'Expé- rience III , Chapitre I , que la chaux éteinte contenoit un peu plus du quart.de Ton poids d'eau.

Quelque favorable que parut cette Expérience au fyftéme de M. Black , elle pouvoir néanmoins s'expliquer encore dans celui de M. Meyer. Les partifans de ce dernier pouvoient dire , en effet , que la diminution de pefanteur fpécifique, obfer- vée dans la folution alkaline, à mefure qu'on y ajoutoitde la chaux, loin de prouver que lachaux enlevât quelque chofe à i'alkali , prouvoit au con- traire qu'elle lui fourniffoit une matière plus légère que n'étoit cette folution , de qu'il n'arri- voit en cela que ce qui s'obferve relativement à l'eau dont on diminue la pefanteur fpécihque par l'addition d'une liqueur fpiritueufe, ou de toute autre moins pefante qu'elle : qu'il étoic même probable que cette matière n'étoit autre chofe que le phlogiftique ; enfin , ils ajouteroient que cette propriété du phlogiftique , de diminuer

1a pefanteur fpécifique des liqueurs dans lefquel-

ks il eft combiné, eft un effet connu en Chymie

P

��\

�� �