Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/283

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BËS TERRES ALKALINÊ5;. 245 fenfible, & cette circonftance fournit encore une nouvelle confirmation de la théorie : on a vu , en tfFet, Chapitre II, Expérience VIII, & Chapitre premier, Expérience II, que l'alkali volatil con- tenoit plus de fluide élaftique que la terre cal- caire ; cette dernière ne peut donc abforber , pendant fa précipitation , la totalité de celui qui fe dégage de l'alkali volatil pendant fa diflolu- tion , Se il doit néceÏÏairement fe trouver un excédent qui , rendu à fon élafticité , doit fe diflîper par l'eflPervefcence. La terre précipitée étoit d'un blanc un peu jaunâtre , féchée au degré du mercure bouillant ; elle pefoit 4 gros 49 grains. Cette terre , comme celle de l'Expérien- ce première de ce Chapitre, étoit dans l'état de terre calcaire : elle étoit infoluble dans l'eau ; elle faifoit effervefcence avec les acides , de n'a- voit aucun des caradères de la chaux.

EXPÉRIENCE IV.

Précipitation de la terre calcaire dijfoute dans Vacidc

nttreux par Valkali volatil dépouillé de fluidz

élajîique»

J'ai tenté en vain cette précipitation , foîc par l'alkali volatil dégagé 4\x fel ammoniac p9.C

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