Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/403

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r A I T A l'A c a d é m I e. 3 (fj]

Nous nous contenterons d'obferver que pre(^ que tous ces articles contiennent des Expériences très-intéreflantes & très-curieufes. On y verra fur l'air fixe , que M. Prieftley le regarde comme le produit confiant de la fermentation & de l'efFer- vefcence ; que cet air eft à- peu-près de la même pefanteur que celui de notre atmofphère , qu'il efl: abforbé par l'eau, & fe combine très-aifément avec ce fluide ', que les animaux y meurent fur le champ.

Que l'air inflammable que l'on obtient en rece- vant l'air qui fe dégage de l'acide vitriolique dans le temps qu'il diilout des métaux , & fur-tout du zinc, du fer & de l'étain, n'a point, comme l'air fixe,' la propriété de fe mêler avec l'eau , au moins que ce n'efl que très-difficilement ; que les animaux y meurent comme dans l'air fixe , mais après y avoir éprouvé des mouvemens convulfifs ; que cet air inflammable fe fépare facilement d'a- vec l'air fixe ; enfin que , quoique chargé en apparence de beaucoup de phlogiflique , il ne peut cependant être abforbé par l'acide vitrioli- que ou l'acide nîtreux.

Que l'air nîtreux qu'on obtient en recevant l'air qui s'élève des difTolutions des métaux dans l'acide du nître;» refTemble beaucoup aux vapeurs

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