SUR LES Émanations élastiques. 45* ques veftiges de tartre vitriolé ; l'air , après cette épreuve , avoir perdu toutes fes qualités mal- faifantes , & ne paroifToit plus difFérer en rien de l'air ordinaire.
Un autre moyen qu'indique M, de Saluces de rendre à l'air dégagé de la poudre à canon toutes les propriétés de Tair ordinaire , c'eft de le tenir pendant douze heures à un degré de froid égal à celui de la congellation de l'eau. Il affure avoir répété la même expérience fur l'air dégagé de l'effervefcence d'un acide avec une fubflance alkaline, & avoir obtenu le même réfultat.
Indépendamment de ces expériences, qui te- noient efTentiellement à l'objet dont M. le Comte de Saluces s'occupoit, fes Mémoires en contien- nent beaucoup d'autres , propres à répandre de la lumière fur la théorie de la combinaifon de l'air dans les corps. Il obferve que l'air dégagé de la plupart des eifervefcences éteint la flamme j que celui déga<^é de la combinaifon de l'alkali volatil avec le vinaigre forme exception à cette régie gé- nérale ; que l'acide nîtreux, combiné avec l'alkali fixe dans le vuide , ne produit point d'air ; que cette combinaifon refte en grande partie déli- quefcente , tant qu'on la tient dans le vuide , mais qu'elle criftallife bientôt quand elle a été
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