Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/86

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4^ Précis hïstoriqùE expofée quelques temps à l'air. Cette expérience rapprochée de celles de M. Black fur la criftalli- fation de l'alkali fixe, femble mettre en droit de foupçonner que la combinaifon de l'air eil: né- cefTaire à la formation des criftaux des fels.

M. de Saluces obferve encore que la poudra détonne dans l'air quelque infedé qu'il puiffe être, foit qu'on y ait fait brûler du foufre, foit qu'on y ait éteint des chandelles , foit qu'il ait été dégagé par la déconnation d'une autre portion de pou- dre. Il fait voir en fuite que les phénomènes de la poudre fulminante font les mêmes que ceux de la poudre à canon ; qu'ils font dûs au dégage- ment du même fluide élaftique : mais ce qui eft de très-fingulier, c'eft que la quantité de ce fluide qui fe dégage dans la poudre fulminante, e/l moindre que celle qui fe dégage de la poudre à canon ; d'où M. de Saluces conclut que la nature des elfets font moins en raifon de la quantité de fluide dé- gagé, qu'en raifon de la rapidité, & s'il efl: per- mis de fe fervir de ce terme , en raifon de l'i/z/^ tantanéité du dégagement. Je ne parle point ici d'une infinité de faits intéreffans , dont le Mé- moire de M, de Saluces efl: rempli , parce qu'ils font , en quelque façon , étrangers à mon objet: j'ajouterai feulemeac , en terminaat cet article ,

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