Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/95

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SUR LBS Ém/^NATîONS ÉLASTIQUES. Jj* j^. Les efprits ardens rectifies, abforbent de Tair fixe , quand on le leur préfente.

M. Macbride prouve encore que l'alkali vola- til , qui fe développe par le progrès de la putré* fadion des matières animales , eft tantôt dans fon ctat naturel , c'eft-à-dire , avec tout Ton air i tantôt, au contraire, entièrement dépouillé d'air, & dans un état de caufticité : il a reconnu , par exemple, par le détail de Tes expériences, que le fang putréfié , ainfi que l'efprit qu'on en tire , faifoit effervefcence avec les acides, tandis que la bile également putréfiée , non plus que la li" queur qui coule des chairs qui fe putréfient , ne faifoient point d'efïervercence : il en a été de même de l'efprit qu'il en a retiré par la diflilla- tion.

De toutes Tes expériences, M, Macbride conclut que l'air fixe efl: un fluide élafi:ique , fort différent de l'air de l'atmofphère ; que le premier peut être introduit fans rifque , foit dans le canal inteftinal, foit même dans d'autres parties de l'économie ani- male, fans qu'il en réfulte aucun défordre ; tandis que l'air de l'atmofphère y produiroit de funeftes effets : que, par un effet tout contraire,les animaux ne peuvent vivre fans refpirer continuellement le fluide qui confl:itue notre atmofphère, tandis que>

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