Page:Lavoisier - Traité élémentaire de chimie.djvu/451

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DU CALORIMÈTBE. 397 par la fonte de la glace, pendant fon refroi- difïement; cette quantité d?eau divifée par le ' produit de la malle du corps & du nombre de degrés dont la température primitive étoit au- deH`us de zéro , fera proportionnelle à ce que les pltyliciens anglois ont nommé chaleur Ézé- czfque. Quant aux Huides on les renferme dans des vafes de matière quelconque , dont on apréa- lablement déterminé la chaleur (`pécîfique : on opère enluite de la même manière que pour les folides, en obfervant feulement de déduire de la quantité totale d’eau. qui a coulé, celle due au refroidi(l'ement du vafe qui contenoit le Huide. V eut-on connoître la quantité de calorique qui le dégage de la combinail`011 de plulieurs fubilances? on les amenera toutes à la tempé- rature zéro , en les tenant un tems üxiiifant dans de la glace pilée; enîuite on en fera leu mélange dans Pintérieur du calorimètre, dans uu vaîe également à zéro , 8: on aura foin de les y conierver jul`qu’a ce qu’elles (oient reve- nues a Ia température zéro ; la quantité tl’eau recueillie fera la mefure du calorique qui fe fera dégagé par l’eHet de la combinaifon. La détermination des quantités de calorique qui fe dégagent dans les combullions & dans