De LA Cuziussxz. 4x3‘ autres des molécules de differentes grofleurs; que les plus, fines paffoieut à travers le tamis , tandis que les plus groflières refloient deflirs. Le filtre n’efl autre chofe qu’un `tamis tres- fin & très- ferré , à travers lequel les parties ` V folides , quelque divifées qu’elles foient , ne peuvent palier , mais qui eff cependant perméa- ble pour les fluides; le filtre eff donc, à pro-' prement parler , l’ef`pèce de tamis qu’ox1 em- ploye pour féparer des molécules folides qui font très-fines , d"un fluide dont les molécules font encore plus fines. On fe fert â cet effet, principalement en phar- `macie , d’étofl`es épaifles & d’un tiflu très ferré: celles de laine â poils fout les plus propres à remplir cet objet. On leur donne ordinaire- ment la forme cl’un cône , planche 1I,fg. 2; cette efpèce de filtre porte le nom de chauflè qui eff relatif à fa figure. La forme conique a l’avamage de réunir toute la liqueur qui coule, en un feul point A , & on peut alors la rece- voir dans un vafe d’une puverture très—petite; ce qui ne pourroit pas avoir lieu, fi la liqueur _ couloir; de plufieurs points. Dans les grands laboratoires de pharmacie , on a un chafïis de bois repréfenté plana/ze II, 1, dans le milieu duquel ou attache la chauffe. La filtration à la chauffe ne peut être appli-.
