qlq. DES FILTRES. DE PAPIER.; cable qu’à. quelques opérations de pharmacie; mais comme dans la plupart des opérations chi- miques un même filtre ne peut (ervir qu’à une même 11:-tture d’expérîences , comme il faudroit avoir un nombre de chauffes conlidérables êîc les îaver avec un grand [bin â chaque opéra- tion , on y a üxbiiîtué une étoffe très-commune, à très—b0n marché, qui eli â la vérité trés-mince, mais qui, attendu qu’elle eli feutrée, tzompenfe J par le ferré de fon tiflii ce qui pourroit lui manquer en épaifleur: cette étoffe cli du pa- pier non collé. Il I1’€fi aucun corps folide , quelque divifé qu’il Toit, qui pafle à travers les pores des filtres de papier; les guides au contraire les traverfent avec beaucoup de fa- cilité. Le feul embarras que préfente le papier employé comme filtre , coniiüe dans la facilité avec laquelle il fe perce 84 fe déchire , fur- tout quand il eü mouillé. On remédie â cet inconvénient , en le (outenant par le moyen de diverfes efpèces de doublures. Si on a des quan- tités confidérables de matières à filtrer, on fe fert (FUN chailis de bois AB CD , plana. II, fg. 3 , auquel font adaptées des pointes de fe: ou crochets: on pole ce chaflis fur deux pe- tits tmiteauxc , comme on le voit fg. 4. On place Hur le quarté une toile groïfîère , qu’on
