Page:Lavoisier - Traité élémentaire de chimie.djvu/470

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qxë DES FILTRES DE PAPIEÉ· vient exceilivement lente. On a imaginé diH`ê·· rens procédés pour remédier à ces inconvé- niens , qui (ont plus graves qu’0n ne le croiroit d’abo1'd , parce qu’ils fe répètent tous les jours dans le cours des opérations chimiques. Un premier moyen arété de multiplier les plis du papier, comme on le voit fg. 6’, afin que la liqueur, en (uivant les lillons que forment les plis , pût arriver à la pointe du cône : d’autres ont joint â ce premier moyen l’ul`age de frag- mens de paille , qu’on place 84 qu’on arrange dans i’entonnoîr avant d’y placer le papier: Enfin, le dernier moyen employé & qui me paroit réunir le plus d’avanrages , confiile à prendre de petites bandes de verre , telles qu’on en trouve chez tous les, vitrîers , & qui font connues fons le nom de rognures de verre. On les courbe par le bout a la lampe, de manière à former un crochet qui s’aju[le dans le bord fupérieur de Fentonnoir ; on en difpofe fix à huit de cette manière, avant de placer le pa- pier. Ces bandes de verre le maintîennerzt a une diflance fuliifahte des parois de Pentonnoir , pour que la filtration s’opère. La liqueur coule ·le long des bandes de verre , 8: fe ratlëmble â la pointe _du cone. On voit quelques-unes de ces bandes repré- fentées fig. 8 : on voit auili 7 un entonnoii de