de verre garni de bandes de verre & d’un papier à filtrer.
Lorfqu’on a un grand nombre de filtrations à faire marcher à la fois, il ell très-commode A d’avoir une planche AB , plana/zc 1I,fg. 9, foutenue par des montans de bois AC, B D , 8: percée de trous pour y placer les entonuoirs.
Il y a des matieres très-epaiffes & très-vifqueufes qui ne peuvent paflèr à travers le papier, ôc qui ne peuvent être filtrées qu’après avoir fubi quelques préparations. La plus ordinaire confifle à battre un blanc d’œuf, à le divifer dans ces liqueurs , &` a les faire chauiier jufqu’â l’ébullition. Le blanc d’œuffe coagule, il fe réduit en écume, qui vient monter à la surface qui entrüne avec elle la plus grande partie des matieres vifqueufes qui s’oppofoient à la filtration. On ell obligé de prendre ce parti pour obtenir du petit-lait clair, autrement il feroit très·difi‘icile de le faire passer par le filtre. On remplit le même objet à l’égard des liqueurs fpîritueufes, avec un peu de colle de poiffon délayée dans de Peau: cette colle se coagule par l’action de l’alkool, sans qu’on soit obligé de faire chauffer.
On conçoit qu’une des conditions indispensables de la filtration est que le filtre ne puisse pas être attaqué & corrodé par la liqueur qui
