Page:Lavoisier - Traité élémentaire de chimie.djvu/479

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SOLUTION DES SxaLs PAR LE CALORIQ· 42; une température plus ou moins haute. Les uns, comme les acétités de potafle 8: de (oude, le fondent & fe liquélient à une chaleur tres—mé- diocre; les autres , au contraire, comme le iitlfate de chaux, le fulïate de potaH`e, &c. exigent une des plus fortes chaleurs que nous puiflïons produire. Cette lîquéüzâion des (els par le calorique préfente exaétenment les mê- mes phénomènes que la liquéùélion de la glace. Premièrement elle s’0père de même à un degré de chaleur déterminé pour chaque rel , _ 8: ce degré ell confiant pendant tout le tems que dure la liquéîaetion du (él. Secondemeut , il y a emploi de calorique au moment ou le fel le fond , dégagement lorlqu’il le fige; tous phénomènes généraux, & qui ont lieu lors du palïage d’un corps quelconque de Pétat con- cret il l’état fluide Sc réciproquement. Ces phénomènes de la _f`0lntî0n par le calo- rique fe compliquent toujwours plus ou moins avec ceux de la folution par l’eau. Ou en fera convaincu G l’0n confîdére qu’0n ne peut ver· fer de l’c:m iinr un f`el pour le diflbudre, fans . employer réellement un diiïolvant mixte , Peau _ Bé le calorique: or on peut diflinguer pluiieuts cas dillerens, fuîvaut la nature & la manière d’ê·tre de chaque (el. Si par exemple un Tel ell trèsrpeu foluble par l’eau , & qu’il le foit beau-