@6 Du Rêrnreùnrur nr tr Srnrnumtr. convertir en gaz la matière qu’0n veut âiûiller St qui efr contenue dans Ia cucurbite, 8: cette converïioxx le fait à Paicle du calorique fourni par le feu du fourneau : mais il _n’y auroit pas de diüiiiatiou , fi ce même gaz ne fe condeufoit pas dans le chapiteau, s’il 11’y perdait pas la forme de gaz & ne redeveuoit pas liquide. Il ef} donc néceiïaire que la fubüauce que Pou diïlille dépofe dans le chapiteaux tout le calo- rique qui s’y étoit combiné dans la cucurbite, fr par coufequent que les parois du chapiteau fuient toujours entretenues à une température plus bafïe que celle qui peut maintenir la l`ub(?· rance 'à diüiîler dans Yérar cle gaz. L’eau du 1'éfrigéreut elf dellinêe à remplir cet oiïîce. On fait que Peau fe convertit en gaz à 80 degrés un thermomètre françois , Pefprît-de-vin ou alkool à67 ,l’éther à 32 ; ou conçoit donc que ces îubûaucœ ne diililleroiemf pas, ou plutôt qtfelles ëéchapperoient en vapeurs aériformes, ài ia chaleur du réfrigêrent ifétoît pas entretenue _
- 2u·deIl`0us de ces degrés·reI`pe&if`s.
Dans la diiîîllatîon des liqueurs fpirituerrles 8: en genéral des liqueurs uès-expanlives, le ré- frigêrent ne fuüit pas pour condeufer toutes les vapeurs qui s’éièvem de la cucurbite: alors au lieu de recevoir direâement la îiqueur du bec T U de Palambîc dans un récipient , ou inter-
