Page:Lavoisier - Traité élémentaire de chimie.djvu/528

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

474 DE L,E_MPLOI nas Lors. partie n’en pnîiïe iouer, qu’on doit commencer îx Inter. On ramollit dabord â cer elïet le lut, en le pêsrifîant; quelquefois même, nir-tout en hiver, on efl obligé de le faire légèrement chatifïer : on le roule enütite entre les doigts, pour le réduire en petits cylindres qu’on ap- plique (ur les vafes qu’ou veut lutter , en ayant loin de les appuyer 8: de les applatîr hir le verre, afin qtfils y contraêlent de Padhérence. A un premier petit cylindre on en ajoute un fecond , qu’on applatît également , mais de manière que fon bord empiète fitr le précédent, 3: ainfi de fuite. Quelque Hmple que fait cette opération , il n’e£’c pas donné à tout le monde de la bien faire , 8: il n’eli pas rare de voir les perfonnes peu au fait , recommencer un grzçnd nombre de fois des luts fans fuccès , tandis que d’autres y réuflîfîent avec certitude 8: dès la première fois. Le lut fait , on le recouvre , comme je l’ai dit, avec dela veüîe bien fice— lée 8: bien ferrée , ou agee des bandes de toile , imbibées de blanc d’oeuf 8: de chaux. Je repé- temi encore qu’il faut bien prendre garde, en faifam un lut 8: fitr - tout en le Hcelanr, d’é— branler tons les autres ; autrement on dêtruïroic fon propre ouvrage , & on ne parvîendroit ja- mais à clôre les vaîfïeanx. On ne doit jamais commencer une expé- -