DE L,El\IPI.OI nus Lurs. .1,-;; 'rience , fans avoir effayé préalablement les luts. Il fuliit pour cela, ou de chaulïer très-légère~ ment la cornue A , plana, IV, fg. 1, ou de fouiller delai: par quelques—uns des tubes ,s s' s" s"; le changement de preflîon qui en réfulte, doit changeule niveau de la liqueur dans tous les tubes; mais ii Fappareil perd air . de quelque part, la liqueur fe remet bientôt à fon niveau 3 elle relle au contraire conflam- ment , foit au delfus , foît au-deflous , fi l`appa-· reil ell bien fermé. On ne doit pas oublier que c’efl de la ma- I ·nière de luter, de la patience, de Fexaélitude qu’on y apporte , que dépendent tous les fuc- cès de la Chimie moderne : il n’e(l donc point d’opération qui demande plus de foins 8: d’at•_ tention. - Ce feroit un grand fervice à rendre aux Chi- millzes 8: lin:-tout aux Chimilles pneumatiques , que de les mettre en état de fe palfer de luts, ou du moins d’en diminuer confîdérablement le nombre. J’avois d’abord penfé à faire conf- truire des appareils dont toutes les parties fuf- fent bouchées à frottement , comme les flacons · bouches en crillal; mais Pexécutîon m’a pré- fenté d’aIlez grandes diliicultés. Il m’a paru préférable de fuppléer aux îuts par le moyen de colonnes de mercure , cle quelques lignes
