Page:Lavoisier - Traité élémentaire de chimie.djvu/539

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ET DU CHARBON. 48; Si le corps combuflible eil fort inflammable, comme le pl1o.l`ph0re , on Pallume avec un fer: recourbé MN , planche IV, fîg. Iôj, qu’ou fait rougir au feu , 8: qu’o¤ palle brufquemeut fous la cloche : dès qu’il ell en coutaêt avec le pholl phore , ce dernier s’allume. Pour les corps moins combulïîbles , tels que le fer, quelques autres métaux, le charbon, &c. on fe fert d’un petit fragment d’a1mdoue fur lequel on place un atôme de phofphore : ou allume également, ce dernier avec un fer rouge recourbé ; Pin- Hammation fe communique à Pamadoue, puis au corps combullible. Dans le premier îuflzmt de la combullion, p Fair le dilate & le mercure defcend; mais Iorlï qnfil n’y a point de Huide élaftiq-ue Formé, · comme dans la combuiliou du fer & du phoil phore, l’abi`orption devient bientôt feniible, &. le mercure remonte très—haut dans la cloche. Il faut eu confëquence avoir attention de ne point brûler une trop grande quzmtité du corps combuflible dans une quantité donnée d’air ; lautremem; la capsule, vers la Hu- de la com- buîlion , ënpprocheroit trop du dôme de la cloche, & la grande chaleur pourroit eu occa- Iionner la fracîure; Tai indiqué , Chapitre II , §. V Bc VI, les opé- rations relatives à la meutre du volume des gaz , i Hh iii