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les corrélions qu’il Faut faire à ce volume, relativement à la hauteur du baromètre Bc au

degré du thermomètre ; je rajouterai rien de plus à cet égard, l’exemple liu’—£out que j’aî cité, page SSI, étant précisément tirëcle la combustion du phoîplzore. -Le

procédé que je viens de décrire peut être employé avec succès pour la combustion de ’ toutes les lubflances concrètes, 8c même pour celle des huiles fixes. On brûle ces dernières dans des lampes, 8 : ou les allume avec allez ` de Facilité fous la cloche, par le moyen du phosphore, de- l’amadoue & d’un fer chaud ; mais ce moyen n’est pas rm dangers ponrles fubflauces qui Yom susceptibles de se vaporiser à un degré de chaleur médiocre, telles que Yéther, l’esprit-cle·viu, les huiles essentielles. Ces 1`balances volatiles se dîlïblveut en allez grande quantité dans le gaz oxygène ; quand on nllume, il se fait une détonation fubite qui enlève la cloche à une grande hauteur & qui la brile en éclats. Tai éprouvé deux de ces clêtonatîons, dont des membres de Pàcadénzie ont penfé, aiuli que moi, être les victimes. Cette manière d’operer a d’ailleurs un grand incorwéniexita elle Yufht bien pour déterminer avec quelque exactitude la quantité de gaz oxygène ablbtbê, S : celle d’acide carbonique qui s’e£l formé’ ; mais