Page:Lavoisier - Traité élémentaire de chimie.djvu/583

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Déromrrou ou Sanpàrnz. pp plus commodes, je me prépareà répéter les mê- mes expériences un peu plus en grand , 8: j’ob- tiendrai plus de précilion dans les réfultats : en attendant , je vais rendre compte des procédés que j’ai adoptés 8: employés juIqu’à préfent. Je recommande avec bien de l’inflance à ceux qui voudront répéter quelques unes de ces ex- périences , d'y apporter une extrême pruden- ce; de fe méfier de tout mélange où il entre du falpêtre, du charbon 8: du foufre , 8: plus encore de ceux dans Iefquels il entre du 1'el muriatique oxygéné de potaile combine & mê- langé avec ces deux matières. Je me fuis prémuni de canons de piitolets de fix pouces de longueur environ 8: de cinq à iix lignes de diametre. J’en ai bouché la lu- mière avec une pointe de clou frappée à force, caîlée dans le trou même, & (ur laquelle fai fait couler un pen de Foudure blanche de fen- blantier , afin qu’il ne rellât aucune iiliie à Pair par cette ouverture. On charge ces canons avec une pâte médiocrement humeâée, faite avec des quantités bien connues de falpêtte 8: dc charbon réduits en poudre impalpable , ou de tout autre melange fufceptible de détoner. A chaque portion de matière qu’on introduit dans le canon , on doit bourer avec un bâton qui ‘ = foit du même calibre, à près comme on, L l