Page:Lavoisier - Traité élémentaire de chimie.djvu/584

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530 Dé·romt·rrou nu SAr.1=ê·rn1z· charge les üxfées. La matière ne doit pas emplit le pillolet tout—à»l`ait jul`qu’a B1 bou- _ che ; il ,ell bon qu’il reile quatre ou cinq lignes de vuide à Fextrémité : alors ou ajoute tm bout de 2 pouces de long environ de mâche nommée akozgsille. La (eule diüiculté de ce genre cl’expériences_, (ur-tout l’on ajoute du foufre au melange , ell de Failir le point d’bu·- meêlation convenable: fi la matière ell trop humide, elle n’ell; point fulceptible de s’allu— mer, ii elle ell trop sèche, la déton-ation ell trop vive & peut devenir dangereufe. Quand on n’a paspour objet de faire une expérience rigo·ureul`ement exaâe , on allume la mâche , 8: quand elle ell près de communiquer Piullzunmation à la matière, on plonge le pillolet fous une grande cloche d’eau dans Pappareil pneumato-chimique. La détonation commencée, elle le continue fous l’eau , & le gaz fe dégage avec plus ou moins de rapidité , fuivaut que la matière ell plus ou moins sèche. Ilfaut , tant que ola détonation dure , tenir le bout du pillolet incliné , ann que Peau ne rentre pas dans l’in- térieur. J’ai quelquefois recueilli aiulî le gaz produit par la détonation d’une once & demie ou de deux onces de nitre. · · · Il n’ell pas polïible , dans cette manière d’o- péter, de conuoître la quantité de gaz acide